Les eaux de nos rivières, nos mers et nos océans sont saturées de polluants en tous genres : plastiques, pesticides, résidus de substances médicamenteuses, hydrocarbures... Le phénomène, loin de s’améliorer, s’aggrave d’années en années à tel point que depuis quelques années les scientifiques parlent d’un continent de plastique flottant dans le Pacifique. Ce septième continent de déchets occupe environ 1,6 million de kms2 et représente une masse de 80 000 tonnes : c’est un désastre écologique qui met en danger la faune, la flore mais également l’Homme.L'urbanisation massive des dernières décennies a augmenté le ruissellement des eaux pluviales en créant de plus en plus de surfaces imperméabilisées. Les eaux de pluie charrient des micropolluants lorsqu'elles s'écoulent sur des surfaces imperméables contaminées de manière diffuse ou accidentelle par des hydrocarbures et des HAP. Une partie de cette pollution finit par s'infiltrer, dégradant les sols et les aquifères.
Le changement en marche La gestion des eaux pluviales doit être repensée en profondeur. L'heure est à la décentralisation afin de maîtriser les volumes d'eau mais également pour traiter la pollution des eaux de ruissellement au plus proche de la source.La prise en compte de la pluviométrie locale est désormais la règle pour le dimensionnement des ouvrages de traitement des eaux pluviales.De nombreux acteurs de l'eau comme l'AFNOR, l'ASTEE indiquent des voies pour une meilleure gestion des eaux de pluie avec des documentations riches telles que :
SIMOP a développé un appareil capable de dépolluer les eaux pluviales des matières en suspension, particules fines et micro plastiques.Le fascicule de l’AFNOR (FDP16-009) vient de reconnaître ce type d’appareil comme un “ouvrage décentralisé de gestion de la dépollution des eaux pluviales”. Pour Trithon c’est une belle reconnaissance après sa vérification par le laboratoire indépendant CSTB et le programme européen ETV.
Trithon, appareil de dépollution des eaux, peut-être installé partout où il y a des surfaces imperméabilisées. Il peut ainsi dépolluer les eaux de ruissellement des parkings, de routes, aéroports, zones littorales ou encore de centres de recyclage ou d'industries. Le but final est toujours le même : piéger les polluants le plus tôt possible afin d’éviter leur dissolution et préserver l’environnement.
Basé sur la technologie de l’hydrocyclone, son principe de fonctionnement est simple mais redoutable d’efficacité. Les particules les plus lourdes décantent naturellement. Les particules les plus légères ou les plus fines, sous l’effet de la force centrifuge, sont séparées de l’eau et isolées du flux par des parois membranaires. Un dernier compartiment de traitement permet de finaliser le piégeage des particules et évite tout relargage. Dans un souci de transparence, les performances de l’appareil ont été vérifiées par le CSTB. A 5l/s, Trithon est capable de piéger 100% des particules ⩾150μm et 91% des particules ⩾50μm. Plusieurs centres de recyclage ont déjà adopté le séparateur hydrodynamique Trithon. D’un point de vue économique, grâce à sa conception compacte en PE rotomoulé, le dispositif est très rentable à l’achat et à l’installation.